L'association s’est réunie en assemblée générale, en présence de Jean Lebègue, représentant la municipalité.
 

A propos de l’usine de traitement de boues, le ton d’Andrée Lanux, présidente, s’adoucit : "Durant huit ans, nous avons milité contre, au vu d’une usine similaire aux effets catastrophiques à Bury. Notre résistance a payé. En 2006, débutait à Mondragon la construction de l’usine qui s’est assagie grâce à de nouveaux procédés qui la rendent presque inodore. »
 

Des nuisances olfactives subsistent ici et là, comme en témoignent certains riverains. Le compost fabriqué par l’usine reste suspect. Des exploitants agricoles l’utiliseraient alors que son homologation n’est pas connue. Quant aux OGM, Mondragon semblerait être épargné pour l’instant.

Autre problème récurrent : l’autoroute A7. Son élargissement à deux fois cinq voies ne serait plus retenu. Un consensus renverrait le projet à 2012. Les murs anti-bruit actuellement construits s’avèrent nettement insuffisants.
 

D’où protestations de riverains excédés auprès des ASF (Autoroutes du Sud de la France)  « qui jugent trop coûteuse toute amélioration ».
     

En accord avec la fédération et les associations similaires à Bollène, Mornas et Piolenc, sont envisagés un courrier adressé en haut lieu, une pétition et des manifestations contestataires.