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Mondragon
Foyer Age d'or
Une visite de courtoisie chez deux aînés
qui cultivent l'art de bien vieillir
Décembre
2011

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Francisco Carrera         Marie-Louise Paillon

Noël a rallié les familles, l’an neuf frappe à la porte, une ambiance festive prévaut dans les chaumières. Les aînés y sont à l’honneur.

Pour le maire Christian Peyron, c’est l’occasion d’une visite. Accompagné par Francette Balbi, adjointe attentionnée et membre du Centre Communal d’Action Social (CCAS), il est venu saluer deux doyens et leur a apporté des cadeaux.

  

Un maquisard venu d’Espagne

Francisco Carrera est né le 22 juillet 1917 à Arcos de la Frontera, en Andalousie. Avec son accent rocailleux qui roule les « r », il rappelle son parcours. Il se souvient de la guerre d’Espagne, fuit Franco et passe la frontière en 1939. Dans les années 40, il rallie le maquis en Haute-Savoie. En 1947, il s’établit au village et s’embauche comme coffreur-ferrailleur pour la construction du Canal de Donzère-Mondragon.

D’autres chantiers l’emploieront à Marcoule ou à Génissiat. En 1977, une retraite méritée l’oriente vers le foyer de l’âge d’or qu’il fréquente régulièrement. Il préfère la belote à la pêche, s’est taillé une réputation de bon danseur et, les jours de fête, danse le paso doble et le tango avec l’épouse du maire.

Aujourd’hui veuf, il se penche sur la photo de son heureux couple, évoque discrètement ses deux enfants et ses deux petits-enfants. Voilà pour l’essentiel chez Francisco qui affiche allègrement 94 ans au compteur.

Francisco Carrera (au centre) vit seul parmi d’heureux souvenirs.

  

La doyenne des Mondragonnais

Marie-Louise Paillon est née le 22 janvier 1913 à Mondragon, dans la ferme familiale au quartier de Vachères. Trois générations y ont vécu. On connaît la légende. « J’ai quitté l’école à 13 ans pour aider mon père, rentré gazé de la guerre de 14-18 », nous a déjà rappelé la cultivatrice qui fut mère au foyer et a élevé quatre enfants. Auxquels s’ajouteront huit petits-enfants, neuf arrière-petits-enfants et deux arrière-arrière-petits-enfants.

Elle réside aujourd’hui à Piolenc, dans une maison de retraite, mais est fréquemment accueillie chez Nicole Faure, sa petite-fille, et son époux Jean-Paul. Là même où le maire de Mondragon est venu lui rendre visite. Son fils André, resté seul à la ferme des Vachères, aussi.

La famille l’entoure, dont Meily (5 ans) et Manon (18 mois). L’éventail couvre cinq générations, sous l’œil attendri de la doyenne qui fêtera ses 99 ans en janvier prochain.

Marie-Louise Paillon (assise) est choyée par une famille aimante.

 


Francisco parmi ses souvenirs...                                     Marie-Louise et Meïly...

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