Dans les villages, les commerces de proximité
tiennent le coup comme ils le peuvent. Une tradition gourmande vient éventuellement
à la rescousse. C’est le cas chez Christel et Christian qui gèrent la supérette
Vival à Mondragon. Une cliente fidèle, Annie (au centre sur la photo), en témoigne :
« Je me régale toujours des brassadeaux vendus surtout durant la période
de Pâques. Des souvenirs d’enfance me reviennent. Cette pâtisserie sèche
restait la seule autorisée durant le carême et nous nous amusions à les
porter comme des bracelets au poignet avant de les manger. » Vival
fait confiance à l’artisan boulanger qui les lui procure avec son dépôt de
pain. Ainsi perdure la coutume provençale.