Inauguration - Mercredi 8 juillet 2009
Mondragon accueille un nouveau concept
commercial de proximité en zone rurale (suite)
La crainte des commerçants du centre ville
Témoignages non exhaustifs. Des commerçants ne sont pas concernés ou n'ont pas souhaité s'exprimer.
 

Inauguration

Lydie Conrozier, électroménager
et décorations maison

Noëlle et Daniel Guichard,
boucherie-charcuterie

Claudette, employée de commerce d’alimentation chez Vival

André Navarro,
boulanger pâtissier 

 

 

 

 

  • « Ce commerce familial a été créé à Mondragon en 1926. Je ne suis pas directement concernée par la concurrence.

  • Mais depuis longtemps, les gens viennent en ville pour acheter le pain, la viande, le journal. Cela fait boule de gomme.

  • Tant mieux pour les Mondragonnais si cette grande surface fonctionne, mais située plus près du centre ville, et non en bordure de la Nationale 7, elle aurait peut-être retenu les gens qui ne rentreront plus dans le village, sauf peut-être les plus âgés. 

  •  « Ce 10 juillet, cela fera exactement trente ans que nous avons repris ce commerce, à la suite de Mme Roman.

  • Nous ne sommes pas loin de la retraite mais continuerons de travailler en nous basant sur la viande de qualité, la charcuterie artisanale, sans pouvoir rivaliser avec les produits industriels.

  • Notre clientèle nous est fidèle depuis trois décennies, malgré les grandes surfaces environnantes. Nous avons notamment des clients de Bollène, où il n’y a plus de boucherie dans le centre ville depuis plus d’un an. 

  • Nous craignons tout de même la mort du village.»

  • « C’est évidemment une crainte pour tous les commerçants du village. Il va falloir s’adapter.
     
  • Je risque de perdre mon emploi. »
     
  • En l’absence de Jérôme Demaegdt, patron de Claudette, voici mes informations.
     
  • Ce commerce (ex-alimentation Casino) a été repris en 2006 et aussitôt dynamisé pour une clientèle unanimement satisfaite.

 

  • « Je n’étais pas au courant d’un tel projet et n’ai assisté à aucune réunion d’information municipale.

  •  De toute façon, notre avis ne compte pas. Nous sommes devant le fait accompli.  

  • Cela peut en effet nuire aux commerces existants. Mais on n’a plus le choix : il faut aller dans le même sens.

  • Les gens feront la différence de qualité du pain. J’irai de l’avant pour éviter tout licenciement. »  

 

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