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Bollène
Office de tourisme
Peinture/ Michèle Van Cotthem traque une autre réalité Vendredi
2 Mars 2012

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De chausse-trapes en trompe-l’œil, l’artiste nous balade dans un monde en apesanteur. A la fois très alambiquées et bien fignolées, ses pérégrinations  flottent dans l’azur mais restent accessibles au plus grand nombre. Ce paradoxe consiste à exploiter différemment la réalité en détournant les objets de leur sens premier.

Un filon inépuisable consiste à brocarder les médias, et plus particulièrement la presse écrite. Partiellement lisibles, les coupures de journaux gardent un pied dans l’actualité pas toujours réjouissante.

Mais un humour tendre ou féroce froisse, découpe, plie, torsade le papier. Des éclairages à jour frisant sculptent des reliefs d’où émergent des humanoïdes. Les situations cocasses se déclinent à l’infini. Pris au jeu, le visiteur s’en délecte.

Michèle Van Cotthem crée un monde hybride en apesanteur.

  

Ce tour de magie est celui de Michèle Van Cotthem qui nous révèle ses sources : « J’ai beaucoup apprécié l’école flamande ou la Renaissance italienne, puis le surréalisme, voire l’hyperréalisme qui détournent la réalité. Dans mes œuvres, le journal est le fil conducteur qui nous renvoie aux faits de société. »

Son parcours est éloquent. Native des Ardennes, elle fréquente les Beaux-Arts de Lyon et entame sa carrière en 1962. Elle est notamment sociétaire du Salon d’Automne à Paris, collectionne les récompenses, expose en France et dans le monde jusqu’au Japon. Elle paraît pour la première fois à Bollène. Mais nous la connaissons de longue date pour l’avoir notamment maintes fois appréciée à la fameuse Biennale du Tricastin à Valaurie (organisée par feue Josy Billstein, disparue en 2010).

Le comité d'accueil chaleureux des élus locaux.

                 

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