Décalée
de son calendrier habituel, l’assemblée générale du Sou de Poche de
l’hôpital Louis-Pasteur a rendu compte d’une période prolongée de
quinze mois au lieu de douze. Outre ce changement administratif, sa
nouvelle saison sera celle d’une dernière année à l’hôpital
actuel, auquel succédera un nouvel
établissement hospitalier en cours de construction, qui devrait
être inauguré début 2020.
Voilà
qui bouscule l’association caritative, créée en 1935, et donc attachée
depuis plus de huit décennies au bien-être des résidants de l’hôpital.
D’une confondante ténacité, respectueuse d’un règlement
drastique, l’équipe bénévole s’amenuise et ne compte plus
aujourd’hui qu’une petite dizaine de membres, présidée par Claude
Cuillerai, qui souhaite du renfort et réitère son appel.
Et
pourquoi pas l’aromathérapie ?
Le
rythme a toutefois été tenu durant la saison écoulée : visites
mensuelles des 85 résidants, distribution de friandises et petits
cadeaux, lien social préservé avec l’extérieur, participation
financière à d’éventuelles sorties et animations, etc. La trésorerie
est principalement alimentée par la subvention municipale (800 €) et
une tombola annuelle (1 200 €) pour un bilan financier positif actuel
de 203 €.
Présente
à la réunion, Estelle Salgues, directrice de l’hôpital, a suivi
avec mansuétude ce bilan pétri d’humanité. Entre autres, elle
envisage elle-même des séances d’aromathérapie qui consistent à
prodiguer des soins en combinant huiles essentielles, musiques et
paroles douces.
Le
Sou de Poche pourrait ainsi participer financièrement à
l’application de vertus apaisantes et énergisantes. L’action
s’inscrit dans un budget général et prévisionnel de 2 250 € pour
2019, avec une équipe présidée par un bureau inchangé : Claude
Cuillerai, président ; Elisabeth Escoffier, secrétaire et
Rose-Marie Maupeu, trésorière, pour les principaux postes.
J. P.
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