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Bollène
Solidarité

Des règles strictes pour le Sou de Poche de l’hôpital
Une réglementation gère jusqu’à la traçabilité des goûters offerts aux résidants

Jeudi
7 Avril 2016

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Le président Claude Cuillerai (à gauche) et son équipe bénévole restent proches des résidants de l’hôpital.

       

Les bienfaits prodigués par l’association du Sou de Poche de l’hôpital ne sont plus à démontrer. Rappelons que, l’an dernier, ayant été créée en 1935, elle a fêté ses 80 ans et édité des carnets de timbres poste commémoratifs pour cet anniversaire. Cette longévité exemplaire, au service des résidants de l’hôpital, n’en reste pas moins soumise au règlement intérieur de l’établissement et, plus encore, à celui de normes établies au niveau national.

L’action caritative du Sou de Poche porte en effet sur une dizaine de visites par an auprès des 85 résidants, coïncidant (à peu près) avec Noël, les Rois, Pâques, le fête des mères, etc. Or, aux liens affectueux, s’ajoutent quelques cadeaux (eau de Cologne, brumisateur ou autres) et, surtout, un goûter constitué de pâtisseries.

C’est là que se réactive un règlement, déjà en place mais jusque-là pas forcément appliqué à la lettre, comme l’explique Claude Cuillerai, président du Sou : « Nous ne pouvons plus nous fournir auprès de n’importe quel boulanger ou pâtissier de la ville. Bien que d’une qualité apparemment satisfaisante, leurs pâtisseries ne répondent pas aux normes : emballage spécifique, traçabilité, date de fabrication et de péremption. De plus, comme nous le faisions déjà, nous restons vigilants quant aux régimes pour les diabétiques et aux aliments mixés évitant l’obligation d’être mâchés. » 

Une aide financière parallèle

Toujours avec l’accord du personnel de l’hôpital, qui en fait la demande, le Sou déborde du cadre initial de ses simples visites. « Nous intervenons en participant financièrement à d’autres actions que nous ne pouvons pas assurer nous-mêmes », précise Claude Cuillerai. D’où ces intervenants extérieurs, proposant régulièrement des animations musicales, dont celle du prochain repas invitant les familles de résidants (courant juin). Sont aussi envisagées l’intervention d’un professeur de gym douce et celle d’un animateur accompagné d’un chien pour des relations bénéfiques entre l’être humain et l’animal.

Un tel degré d’attentions pourrait rebuter le bénévolat. Mais celui du Sou de Poche n’a pas de limites. C’est autant d’assuré pour son avenir, encore soumis aux exigences accrues du nouvel hôpital, dont la construction annoncée tarde à venir. En attendant, l’équipe bénévole reste opérationnelle et renfloue sa trésorerie grâce aux 600 tickets de sa tombola annuelle. La prochaine sera déplacée et n’occupera plus la place de la Mairie le 14 juillet (où n’ont plus lieu les animations) pour rallier la fête des associations en septembre.   J. P.

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