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 Vidéo (en chantier)

C'est l'analogie américaine du village.

Apparues au cœur des années 90, les rencontres des musiques et saveurs de terroirs en étaient, vendredi soir, à leur 19^ème édition. Le Comité des fêtes a ainsi trimbalé les Mondragonnais à travers la France et le monde. Ces escapades restent d’un attrait évident. Oui, mais pour qui ? Un noyau fidèle se détache d’un public généralement ingrat. Tant pis pour les incurieux ou les pantouflards avachis devant leur télé. Partons, cette année, à la redécouverte des Etats-Unis avec les privilégiés, très moyennement nombreux, qui se sont déplacés.

Les retrouvailles se combinent habilement avec les analogies locales. La section country du Foyer rural des jeunes a donc superbement animé le cocktail de bienvenue. Décorée par les dessins d’enfants de l’école Jean Moulin, la salle des fêtes offrait un cadre idéal,

Un nouveau plateau lumière, dû à Yannick Mège, éclairait avantageusement la scène pour accueillir « Les Tontons », cinq américanophiles basés dans le Gard et le Vaucluse. Ils y ont enseigné de leurs instruments (clarinette, trombone, tuba, banjo) en diverses écoles de musique.

Depuis une dizaine d’années, ils se sont reconvertis : « Nous préférons les concerts en accommodant à notre sauce le jazz de la New Orléans », expliquent-ils en substance. Le résultat est pittoresque et merveilleusement métissé : « Ménilmontant », emprunté aux succès de Charles Trenet, avoisine « Petite fleur », de Sydney Bechet. Au final, l’assistance a dansé sur d’autres avatars musicaux, représentatifs de l’amitié franco-américaine.

Etalées sur deux jours, les rencontres se sont tout aussi magnifiquement poursuivies le lendemain.  A suivre…