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Bollène
Polymusicales
Festival d'été - Du 11 juillet au 8 août
Le fort bel Amaury Vassili a chaviré les cœurs !  
Il ne chante pas encore Schubert, mais ça viendra peut-être... On peut toujours rêver ! 
Jeudi
31 Juillet 2014

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Vidéo (extraits)(montage en cours)

     
En bon faire-valoir, fidèle aux Polys bollénoises, l’incontournable Laurent Comtat assurait la première partie. Entouré de girls emplumées
et d’une consœur qui donnait aussi de la voix, il a revisité avec panache les tubes du répertoire populaire, rehaussé d’un french cancan.
   


L’irrésistible Amaury Vassili.  

Une foule incrédule salivait, n’osant croire qu’allait surgir une idole d’à peine 23 ans, tranchant sur la moyenne d’âge des stars en fin de carrière qui hantent les festivals de province.

Or, une bombe angélique a bel et bien enflammé cette seconde partie. Avec Amaury Vassili, la ville de Bollène offrait là un superbe cadeau à ses administrés. Beau au-delà de toute possible description, le jeune homme s’enveloppe de brouillards bleutés, transpercés de lasers. Relayée par une sono tonitruante, sa voix de ténor parvient quand même à émouvoir. 

Il chante depuis l’âge de 9 ans et a royalement ratissé les concours régionaux, jusqu’à la Coupe de France du genre, remportée en 2004. Plus disco-rock que lyrique, son tour de chant s’accommode d’une artillerie lourde qui tétanise les foules. 

L’on se prend à rêver d’atours plus intimistes, au service d’une voix qui, précisément, envisagerait de rafraîchir le répertoire classique. Et pourquoi pas les lieds de Schubert ? Allez, chiche, Amaury !

 
L’apparition de l'idole, enveloppée d'une brume bleutée, a submergé l'auditoire...
   
   
De plutôt bons acolytes entourent l'artiste. S'y ajoute la sono, évidemment tonitruante. C'est la loi du genre. 
    
    
Malgré le tintamarre, le face-à-face est attendrissant...
  
  
Je connaissais mal l'oiseau rare et sa voix céleste... D'accord, il chante bien. Mais de là à interpréter "La belle meunière"
de Schubert ou "La mort du poète" de Schumann, avec un pianiste pour seul accompagnement, nous sommes loin du compte.
Car ces lieds épurés supplantent le bel canto de Mozart ou Verdi, tant la mélodie, dépourvue d'artillerie lourde,
va nue sur la ligne de crête... J'arrête là mes digressions. Soit, ici, l'enveloppe est belle. Mais l'exercice vocal n'est pas clos.

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