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Bollène
Polymusicales
Inusable, Jean-Luc Lahaye a vaillamment conclu les Polys
Avec Laurent Comtat à la rescousse
Vendredi 
10 Août 2012

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Des à-côtés chatoyants escortent immanquablement Laurent Comtat.
    


Laurent Comtat, incontournable boute-en-train, en première partie.

Si tous les spectacles n’ont pas forcément fait le plein absolu, celui-ci compte parmi les plus édifiants : oui le succès des Polys bollénoises est au rendez-vous. Quant à son affluence, cette soirée de clôture n’a rien à envier à celle du récent hommage rendu aux Beatles. Faut-il y voir une nostalgie, nourrie par les tubes d’antan ?

Une première partie a mis l’auditoire au diapason avec le show de Laurent Comtat (déjà venu en 2009 pour un tourbillon de chansons françaises). Tout y passe : Bécaud, Nougaro, Aznavour…

Le florilège est entrecoupé de plumes et de strass. De belles filles dignes du Casino de Paris, un acrobate, un French cancan, avec la participation du public sur scène, trompent l’attente.

   

Seconde partie. Roulant des mécaniques, Jean-Luc Lahaye a surgi des fumigènes. L’œil de velours, le crin noir et dru, un look cuir de motard, des éclairages bleutés ne trahissent pas la légende : c’est bien l’enfant de la DDASS, fan de Polnareff et de Halliday, accro de « Salut les copains », star du show-biz  dont l’apogée affleure les années 80. 

Les amateurs du genre sont comblés. Les autres, plus « cultureux », un peu moins. Même les plus jeunes, qui n’étaient pas nés lors de la création de « Femme que j’aime » ou « Papa chanteur » sont au top. Car aujourd’hui, un superbe quinqua tient la route.

C’est une valeur intemporelle. Sur sa lancée, il pourvoit aux festivals qui, à défaut d’audacieuses inventivités, misent sur les célébrités, un brin sur le retour, mais sûres de faire un tabac.

C’est, grosso modo, ce que reprochent les détracteurs des polymusicales qui, cependant, cumulent allègrement une vingtaine de spectacles diversifiés, gratuitement offerts par la Ville.


Jean-Luc Lahaye, émule de Polnareff et d’Halliday, tient la route.

   


Pas de falbalas... La garniture de Jean-Luc Lahaye reste au service de la chanson.
   

Un final délirant, toutes générations confondues, a congestionné la place.  

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