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Brigitte Brousse commente une visite passionnante sur l’industrie phare bollénoise des deux siècles derniers.
  

Sous l’égide de l’Association pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine industriel en Vaucluse (ASPPIV), l’Office de tourisme présente une exposition « Bollène à l’époque du réfractaire ».

Fort bien conçu, l’ensemble est commenté par Brigitte Brousse qui porte un regard sur l’aspect humain et économique de ce qui fut, du début du XIXe siècle au milieu du XXe siècle, l’industrie céramique exploitant le fameux gisement de Noyères, unique en son genre et connu dans le monde par les spécialistes.

Vers 1840, s’étend une vingtaine d’usines le long de la route de Suze-la-Rousse, sur la rive droite du Lez et dans la plaine. Deux d’entre elles (Valabrègue et Valuy) fonctionnent toujours aujourd’hui. Elles ont survécu aux coups fatals, notamment portés par l’électrification du chemin de fer et la disparition des locomotives à vapeur, pourvues de briques réfractaires.

Des panneaux explicites, photographies et reproductions de documents retracent le fonctionnement des briqueteries. Une loi de 1892 codifie le travail des enfants, des filles mineures et des femmes. Des diplômes valorisent le savoir-faire bollénois aux expositions de Genève (1889) ou Madrid (1890), etc.

Des remerciements sont adressés à l’ASPPIV, Jean-Marc Courbet, Robert Andrieu, Arlette Dugloud, Max Dugloud et Max Bremond qui ont contribué à cette remarquable exposition. Une visite est conseillée aux établissements scolaires qui y trouveront un formidable atout pédagogique.

• Exposition à l’Office de tourisme jusqu’au 30 novembre.
   

• Vendredi 18 novembre à 18h à la bibliothèque municipale : conférence « Les argiles et briques réfractaires de Bollène » par Jean-Marc Courbet. Entrée libre.