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Ville
de Bollène
Les locataires de la résidence Daudet sonnent le tocsin !  
Mistral Habitat est interpellé mais laisse à vau l’eau des bâtiments insalubres
Mardi
1er Octobre 2019

Episode précédent

    


Malika Chali, porte-parole
des locataires

En février dernier, par un courrier adressé à la Ville, au nom des locataires de la résidence Alphonse Daudet, Madame Malika Chali signalait déjà un mécontentement de l’entretien des 9 bâtiments de 3 étages, comprenant 80 logements et des parties communes. Donnant suite au problème, Marie-Claude Bompard, maire, a aussitôt saisi le bâilleur Mistral Habitat, par courrier adressé au directeur général, lui signifiant l’état évident de dégradation.

Sont alors constatés : « Isolation défectueuse des appartements, début d’incendie dans un hall d’entrée, chiens et chats errants, odeurs pestilentielles, nettoyage bâclé, un lampadaire chu sur le sol depuis deux ans, poubelles encombrées et dépôts sauvages, stationnement abusif de voitures, etc. » Madame le maire reconnaît « l’altération considérable du bien-être et de la sécurité des locataires dont certains habitent la résidence depuis plus de trente ans. »  

    

Abandon et colère

Huit mois se sont écoulés. Qu’en est-il aujourd’hui ? Rien n’a bougé chez Mistral Habitat, mise à part « une étude en cours portant sur deux éventualités : travaux d’urgence ou réelle réhabilitation ? » 

Ces atermoiements justifient le sentiment d’abandon et la colère des locataires. Leur porte-parole Malika Chali parle  désormais « d’un péril imminent avec balcons qui s’effritent, fenêtres qui ne sont plus étanches, eau qui s’infiltre, murs extérieurs qui se fissurent, etc. »  


Rencontre à l'Intercommunalité (27 Septembre)

   


Rencontre à la mairie (1er Octobre)

Ces doléances viennent d’être récemment détaillées auprès d’Anthony Zilio, président de l’intercommunalité, qui a reçu une délégation des locataires « et s’engage à saisir Mistral Habitat. » D’autre  part, Marie-Claude Bompard, maire, de nouveau rencontrée, prévoit une même démarche « en constatant l’aggravation de la décrépitude et regrettant le manque d’entretien des bâtiments existants au profit d’une construction abusive du neuf, à son tour voué à l’abandon ! »

Mistral Habitat en prend là pour son grade. Dans l’immédiat, on spécule sur un éventuel blocage des loyers chez un huissier, la honte de recevoir des amis dans un logement insalubre, comment leur dissimuler les cafards dans les couloirs, etc. Cette triste saga locative n’a que trop duré !    J. P.  

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