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Ville de Bollène - Jeudi 22 Novembre 2018
La Cigalière à guichets fermés pour « Le Sommelier » !
  Un pamphlet délectable, de Patrick Sébastien, qui a fait salle comble et ratissé large

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Didier Gustin et Philipe Chevallier

S’il fallait encore trouver de bonnes raisons pour justifier l’avènement du nouveau pôle culturel, inauguré en septembre dernier à Bollène et nommé « La Cigalière », ce tout récent coup d’éclat viendrait à point nommé pour balayer d’éventuels et derniers contestataires. Ce jeudi soir, le spectacle s’est joué à guichets fermés. Déjà prises d’assaut depuis plusieurs semaines, les 750 places ont fait le plein des gradins et ratissé assez large dans les chaumières de Bollène et ses alentours.

Au menu, un panachage anti-stress du style boulevardier, beaucoup plus drôle que rigidement culturel. A savoir : « Le sommelier », un pamphlet pondu par Patrick Sébastien, qui tient actuellement le haut du pavé théâtral. Qu’un tel joyau du genre puisse passer par le Haut Vaucluse supposait bien un écrin adéquat. La Cigalière répond évidemment au critère.

    

Dans une brasserie étoilée, quatre comparses inspirés (Philippe Chevallier, Didier Gustin, Marianne Giraud et Juliette Poissonnier) pourvoient à la comédie grinçante avec un sommelier impertinent, un député hâbleur, une épouse pisse-froid et une amante dévergondée. Mal ficelés, de tels ingrédients risqueraient de stagner au-dessous de la ceinture.

Or, sans doute remises au goût du jour pour coller au plus près aux avatars de l’actualité politique et sociale, les répliques fusent et déclenchent des cascades de rire. A Bollène, en tout cas, le public s’est révélé accro 5 sur 5 !

Prochains rendez-vous : Jonasz Quartet (6 décembre), conte de Noël « Sucre d’orge » (22 décembre), Face à face avec Martin Lamotte et Véronique Genest (27 Janvier), etc. 

Réservation à la bibliothèque municipale Tél. 04.90.40.51.09 ou www.billetweb.fr                 J. P.  


Marianne Giraud et Juliette Poissonnier

      

 
Le sommelier impertinent et de député hâbleur
                


Près de 2 heures au rythme effréné provoquant des cascades de rire

L'amante dévergondée et l'épouse pisse-froid
      

Un succès évident pour ce qui n'est encore que le début de La Cigalière.
   

Qui c'est, celui-là ? Si fait, c'est bien Meszigues ! Avec une mine assez renforgnée.
On n'entre déjà pas dans la Cigalière comme dans un moulin.
Certes, la presse ne paie pas, mais elle n'est que tolérée (du moins en ce qui me concerne).
L'accueil se renvoie la balle jusqu'à ce que le pigiste tombe enfin sur le bon responsable
qui le laisse entrer. 
  
Je viens quand même de me faire houspiller : photos sans flash seulement tolérées dans le premier quart d'heure.
Ou à la fin lors des saluts ou applaudissements. En cas d'infraction : risque immédiat d'être "éjecté"  
(terme employé et accompagné d'un rire gras devant tout le monde).
  
Or, en plus de 30 ans de pratique pour "La  Provence",
et avec les progrès du matos, je sais prendre des photos (sans flash) à tout moment
sans gêner personne. 

 Par chance, j'ai dégoté une place au bout du premier rang.
Le spectacle aidant, je ne suis déridé...!

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