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Ville
de Bollène
Une rue Georges Sabatier
en souvenir de l'ancien maire
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Vendredi
13 Mai 2022
 
 
Georges Sabatier (1926-2014)                     Cérémonie dans la zone d'activités de Bollène-la-Croisière.
 

A la demande du comité local de l’Association nationale des Anciens combattants de la Résistance (ANACR), la municipalité a créé une rue portant le nom de Georges Sabatier dans la zone d'activités de Bollène-la-Croisière. Ce vendredi soir, l'événement a rassemblé une assistance considérable, dont Anthony Zilio, maire, et l'ensemble des élus communautaires, la famille et de nombreux sympathisants honorant la mémoire du défunt, disparu en 2014 à l'âge de 87 ans.

Le dévoilement de la plaque, en présence d'anciens combattants, était précédé d'un vibrant hommage par le maire se déclarant en préambule "trop jeune pour avoir vraiment connu Georges Sabatier en responsabilité, mais s'exprimant en tant que maire au nom des Bollénois." Citons l'éloge foisonnant de Maryne Barrière, étonnant de justesse pour une aussi jeune admiratrice, puis le témoignage émouvant d'un jeune membre de la famille.

Voici un communiqué de l'ANACR, résumant l'essentiel d'un remarquable vécu.

Georges Sabatier est né en 1926 à Lamotte-du-Rhône. Il s'engage à 16 ans dans la Résistance et adhère au parti communiste dès la Libération. Sa vie sera consacrée aux combats pour la justice, contre le capitalisme et pour la paix. En tant que paysan, en Vaucluse, il sera cofondateur du Mouvement de défense des exploitants familiaux (MODEF) et président de la coopérative de céréales qu'il contribuera à moderniser avec la construction du silo portuaire sur le canal de Donzère-Mondragon. En 1975, il est élu au Conseil général de Vaucluse, puis maire de Bollène en 1977. Lui sont dus le nouveau collège Eluard, plusieurs maisons de quartier, les premières stations d'épuration, la crèche, l'agrandissement de l'école de musique et une vie culturelle jamais égalée, avec notamment la réouverture du cinéma  dont il est resté membre jusqu'à son dernier souffle. Citons aussi les premières Polymusicales, le théâtre du Tabaro ou l'école de cirque Fratellini.

Après son éviction de la mairie par Jean-Pierre Genton en 1989, il poursuit les combats contre la ligne TGV, pour les murs anti bruit le long de l'autoroute via "Aménager sans nuire" et "Mieux vivre dans la Vallée du Rhône". Il s'oppose à la construction de l'usine de traitement de boues à Mondragon. Il fut aussi président de l'ANACR et, à ce titre, ferraillera violemment avec l'équipe municipale de Marie-Claude Bompard lors d'une commémoration où M. Frileux tenta d'interdire le chant des partisans.

Homme de conviction, proche des gens, lors de ses obsèques, le hall de la mairie était fermé et ses amis lui ont rendu hommage dehors ! Aujourd'hui, l'ANACR se félicite de la décision du maire Anthony Zilio et son conseil qui nomment une rue du nom d'un homme qui a tant fait pour sa ville !     J. P.

 

 
     
                           Un auditoire attentif                              Anthony Zilio          Jeune membre familial       Maryne Barrière
  
 
Dévoilement de la plaque.                                              La famille du défunt et de nombreux sympathisants.
   
  

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