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Bollène - Peinture Cinq artistes du GRAAL s’exposent à l’hôtel de ville
Un mouvement pictural de qualité, trié sur le volet, apparu voici 20 ans
Vendredi 13 Mai 2011

Salon de Noël 2010

 
  

On prête au Graal diverses définitions, entre autres, issues de la mythologie celte. C’est aussi la coupe qu’utilise Jésus lors de la Cène. Voici une vingtaine d’années, à Bollène, apparaît autour du peintre André Herbouze, son président fondateur, le GRAAL (Groupement de recherches et activités artistiques et littéraires). Tout se tient en tirant vers le haut.

Ce concept s’illustre aujourd’hui par l’exposition d’une cinquantaine d’œuvres figuratives, due à cinq peintres régionaux. Amateurs ou professionnels ? La limite n’est pas toujours évidente, comme l’explique le président Herbouze, lui-même exposant : « Notre groupe résolument réduit n’excède pas dix membres. Nous privilégions la qualité, au-delà d’une simple satisfaction d’amateurs. Peindre, c’est d’abord copier, puis transformer, enfin créer. Avec 10% d’imagination et 90% de travail. »

Lors d’un élégant vernissage, Marie-Claude Bompard, maire, a convié l’assistance au parcours enchanteur des cimaises, suivi du verre de l’amitié.

  

André Herbouze (sociétaire du Salon des Artistes Français) use avec maestria d’encre de couleur. La légèreté du trait, l’ineffable transparence siéent à toute une mythologie, issue de l’entourage quotidien. D’aucuns y ont décelé une technique proche de celle de Dufy. L’artiste est entouré de quatre émules, aux personnalités bien tranchées.

Anne-Marie Laprononcière capte à l’aquarelle, d’un trait enchanteur, une jeune fille au violon, des jazzmen en goguette ou des promeneurs sous la pluie. C’est alerte, débordant de joie.

Georges Quintaine signe de ravissantes huiles pré-impressionnistes, qui ramènent Venise et Paris au temps de Corot.

Michel Conil excelle en de ravissantes natures mortes, mais elles aussi en-deçà des pommes de Cézanne annonçant le cubisme.

Nicole Bout se disperse exquisément entre le Marais poitevin, des bignones pourpres, le portrait d’un mage enrubanné, un phare dans la brume…

Le tout se parcourt allègrement, comme le rapporte Jacqueline Morel-Piétrus, adjointe à la culture : « Ces œuvres d’une exigeante passion, aux tons pastels, sont chargées de toute la douce émotion, si nécessaire en ces temps agités. »

Exposition à l’hôtel de ville, salle des Pas Perdus, jusqu’au 10 juin. Entrée libre.

André Herbouze (au premier plan) et quatre de ses émules
présentent plus d’une cinquantaine d’œuvres.

  

André Herbouze

Anne-Marie Laprononcière Michel Conil
Nicole Bout Georges Quintaine

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