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Une réunion contestataire a rassemblé, ce mercredi, les représentants de trois comités locaux d’associations patriotiques : FNACA (Fédération nationale des anciens combattants en Algérie et Tunisie),  ANACR (Association Nationale de Anciens Combattants et Amis de la Résistance) et ARAC (Association Républicaine des Anciens Combattants et Victimes de Guerre).

Soutenus par leurs instances départementales et nationales, ils expriment leur désaccord avec la municipalité qui, entre autres courriers désapprouvés, leur a adressé une invitation pour une commémoration commune de la journée de la déportation, prévue dimanche 27 avril prochain devant le Monument aux Morts, mais à laquelle ils ne participeront pas.

Au-delà de ce refus, s’esquisse une discorde plus profonde avec Marie-Claude Bompard, maire, qui envisagerait une fusion des trois comités patriotiques susdits avec celui du Souvenir Français. Le refus d’une telle alliance s’appuie sur la défense des statuts. Il  est d’autant plus catégorique que la FNACA, l’ANACR et l’ARAC, qui totalisent une soixantaine d’adhérents à Bollène, y perdraient leur identité, voire certains avantages spécifiques (assurances, aide financière).

Bien entendu, la journée de la Déportation sera dûment commémorée, mais indépendamment de la cérémonie organisée par la Ville, en un lieu pas encore déterminé qui nous sera précisé en temps utile. 

Une réunion contestataire a rassemblé les comités locaux
de la FNACA, l’ANACR et l’ARAC.