Nous
annoncions hier (volet n° 1) :
« La fête du Drac bat son plein jusqu’à ce soir ».
Vite dit ! Bien qu’honorable, cette 45ème
mouture, comme les précédentes, restait un peu molle du genou dans
sa première partie, c’est-à-dire jusqu’en début de soirée, où
l’affluence répond enfin vraiment à l’invitation pressante du
Comité des fêtes.
Or
les aficionados du Dragon légendaire étaient moins nombreux que
d’habitude, comme en témoignait le marché médiéval qui
laissait la moitié des espaces vides sur la place. Les conflits
sociaux actuels et le manque de carburant, pour les exposants venant
de loin, y sont sans doute pour quelque chose. Pas d’excuses, en
revanche, pour l’annulation du tournoi du Drac-ball, la jeunesse
mondragonnaise n’étant même plus capable de constituer au moins
deux équipes adverses !
Restent
tout de même des points forts et stables : la taverne avenante
du Comité, six excellents groupes de musiciens et saltimbanques, un
campement de chevaliers du haut moyen âge, les jeux en bois
d’antan, les animaux d’une ferme pédagogique et une exposition
de peinture présentée par Nuances (sur laquelle nous reviendrons).
Le tout converge vers le défilé historique, avantageusement
enveloppé par la nuit complice, pour un corso succédant désormais
à toute trame scénarisée, mais où, en bout de procession, survit
le Dragon, censé préserver une légende du Rhône. J.
P.
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