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Cyclotourisme
Mondragon
Un Paris-Avignon à vélocipède fait étape à Mondragon
La halte était prévue ce dimanche en fin de matinée.
C'était
le
150ème anniversaire du parcours des frères Olivier effectué en 1865
Dimanche
23 Août 2015

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En août 1865 à Paris, en compagnie de leur ami Georges de la Bouglise, les frères René et Aimé Olivier (22 et 25 ans) rejoignent la maison familiale au Pontet. Le voyage dure huit jours à l’aide du moyen de locomotion qui vient de naître : le vélocipède, inventé par Pierre Michaux. Les frères Olivier sont alors des sportifs aguerris. 

Après leur scolarité au collège d’Oullins, dans la banlieue de Lyon, ils terminent leurs études d’ingénieur à Paris et, convaincus de leur développement,  s’intéressent aux premiers vélocipèdes. D’où ce premier voyage de Paris à Avignon, aujourd’hui réédité à l’occasion de son 150ème anniversaire, avec d’authentiques  vélocipèdes datant de 1868-1870, en hommage aux pionniers du cyclotourisme, devenus les artisans de la vélocipédie en France.

L’événement est organisé par l’Association Histoire du Cycle, basée à La Ferté Imbeau (41). L’itinéraire de 860 Km comporte 14 étapes. Initialement prévu par la route impériale n° 7 (devenue Nationale 7), pour des raisons de sécurité, il emprunte un tracé parallèle, par des petites routes touristiques, dont celles de la Loire à vélo et de Via Rhôna.

Parmi les participants, collectionneurs ou spécialistes, se trouvent le Français Alain Cuvier, le Japonais Keizo Kobayashi, le Canadien Glen Norcliffe, l’Américain Carey Willams, etc. Le départ a eu lieu à Paris le 8 août dernier. L’arrivée au Pontet était pour ce dimanche 23 août. Ce même jour, partie de Donzère, cette cohorte extraordinaire à vélocipède a fait halte en fin de matinée à Mondragon, où, en présence du maire Christian Petron, le Cyclo-club local lui a réserve le meilleur accueil et l''a escortée jusqu’à Piolenc pour une pause déjeuner.
   

 

  
Accueil par le maire et le cyclo-club mondragonnais avant la poursuite du périple.
     

   
Les frères René et Aimé Olivier ont cru en l'avenir du vélocipède.

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