Accueil   Reportages  Vidéos   Thèmes    Associations    Services   Historique      Archives     Voyages     Contact     

Ville de Bollène - Musique - Samedi 26 Mai 2018
La classe de chant du conservatoire rebondit à merveille !
  Episodes précédents           


Kathia Blas et sa quarantaine d’émules constituent la nouvelle classe de chant lyrique bollénoise. 

Envisagée depuis plusieurs années, une classe de chant lyrique apparaissait enfin au conservatoire de Bollène à la rentrée 2015-2016. Deux premières années d’enseignement ont été assurées par Sophie-Caroline Schatz, soprano lyrique, basée dans l’Aveyron et, parallèlement, professeur au conservatoire de Rodez, qu’elle a finalement rallié en cessant son cours de chant à Bollène.

En quête d’une succession, pour la rentrée 2017-2018, le conservatoire de Bollène a donc eu la chance d’accueillir Kathia Blas, établie à Entraigues-sur-la-Sorgue. Point donc d’éloignement dissuasif pour ce nouveau professeur charismatique qui, cependant, nous a confié : « Je chante depuis l’enfance, c’est une passion, et aujourd’hui, je me produis professionnellement dans des théâtres en France. »

Nous l’avions déjà remarquée à la tête des choristes lors du dernier concert de Noël du conservatoire, puis lors d’une soirée lyrique au foyer rural de Saint-Blaise. Nous la retrouvions récemment à l’auditorium du conservatoire, à la tête de près d’une quarantaine d’élèves, pour un joli cocktail musical, avec des airs d’opéras et d’opérettes, et des chansons qui ont soulevé l’enthousiasme d’un large public.

Un potentiel de voix

L’accompagnement de Patrice Pascal, professeur de piano, charpente efficacement les exercices vocaux inculqués par la nouvelle diva aux exécutants de tous âges. L’effet de masse aidant, les chœurs s’en tirent bien. Les solos sont moins aisés. Dans cette discipline exigeante, la ligne vocale reste souvent perfectible. Le phrasé et le vibrato ne sont pas encore de mise.

Mais un potentiel existe : des chanteurs peut-être en devenir, en bonne posture. Une attitude, une expression appropriées viennent déjà au secours du souffle. « Je tiens compte de leur tempérament pour le choix du programme », explique le professeur.

Qu’ont-ils chanté ? La diversité est renversante ! Cela débute par une prière indienne et se termine par « Un de la Cannebière » (Scotto), en passant par « L’important c’est la Rose » (Bécaud), L’air de Gavroche (Schönberg), Rose de Noël (Lehar), « J’aurais voulu être un artiste » (Berger), « O mon cher amant » (Offenbach), « Connais-tu le cœur des femmes » (Lopez), « Nabucco » (Verdi), etc. Excusez du peu !               J. P.

  Haut de page