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Ville
de Bollène
Le Conservatoire est à l’étroit 
mais déborde de vitalité !
Dimanche
12 Octobre 2014

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Le second volet du week-end musical, présenté par Romain Rodriguez (au centre), a fait salle comble.
   


Yvon Durnez dirige l'orchestre à cordes

Après un hommage lyrique par un excellent quatuor vocal, venu de la région, rendu à Frédéric Mistral au travers de « Mireille » dont s’est inspiré Charles Gounod, le second volet du week-end musical s’est recentré sur le potentiel local en auditionnant une centaine d’exécutants sur les quelque 300 élèves de tous âges que compte le Conservatoire de musique de Bollène.

Cet effectif conséquent, suppose un espace adéquat.. Or actuellement, une saturation laisse s’allonger dehors une liste d’attente d’inscriptions. En avant-propos, Romain Rodriguez, conseiller en charge du Conservatoire, a donc rappelé : « Des travaux sont envisagés par la municipalité pour doubler  la capacité d’accueil avec aménagement pour les personnes à mobilité réduite ».

Ce dimanche après-midi, le concert a fait le plein de la salle Brassens. Des familles entières y affluent à chaque événement du même acabit. C’est l’occasion de mesurer l’étendue des talents, répartis sur une quinzaine de disciplines instrumentales et vocales.

Renforcés par un duo loufoque de saxophones, l’orchestre à cordes, dirigé par Yvon Durnez, s’est livré à une plaisanterie musicale, due à Mozart plagiant ses propres plagieurs. Une savoureuse autodérision ! L’atelier voix, dirigé par Caroline Maurel, a rejoint les cordes pour trois chants dont le désormais incontournable « Amant de Saint-Jean » ! Serge Poleggi et son atelier jazz, particulièrement en forme, ont conclu avec brio la première partie avec un pot-pourri de standards.

Durant l’entracte, l’affluence a submergé la buvette, tenue par l’APE (Association de parents d’élèves) qui sort de sa léthargie passagère autour d’un nouveau président. En seconde partie, Brigitte Piris et son ensemble de guitares ont égrainé, avec une extrême délicatesse, les notes de « filmaginaires » de Roland Dyens. 

Valentin Conte et son ensemble harmonique tirent immanquablement le meilleur d’un répertoire fécond. Trois plages musicales, dont une était axée le bel canto italien, ont enthousiasmé l’assistance. Même phénomène collectif avec Benjamin Mazauric et son atelier batucada qui ont fait un tabac avec des rythmes populaires  brésiliens.   


Le choeur est dirigé par Caroline Maurel

   
L'ensemble de guitares est dirigé par Brigitte Piris (au centre)
   
 
Serge Poleggi et son atelier jazz - musiques actuelles
   
   
Cathy Salerne (chant et saxo)
   
 
Valentin Conte et son ensemble harmonique
   
     

   
L'atelier batucada (percussions) est dirigé par Benjamin Mazauric

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