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Conservatoire
de Bollène
« Si Schubert m’était conté » par Annie Almuneau Samedi
1er Juin 2013

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Dans la lignée de Mozart, Haydn et surtout Beethoven, qui l’ont influencé, voici donc Schubert (1797-1828), partant plus ou moins vaincu car se croyant d’avance éclipsé par ses trop illustres prédécesseurs. Mort à 31 ans, il n’en laissera pas moins derrière lui un millier d’œuvres, accouchées dans la douleur et la solitude, rompues par les « schubertiades », des réunions entre amis auxquels il soumettait ses trouvailles, dont ces fameux lieder. Il en composa plus de 600, chantés par les plus grands dont Dietrich Fischer-Dieskau.

Fatalement, dans son cycle d’auditions commentées apparu en 2000, Annie Almuneau se devait un jour de nous concocter sa « schubertiade ». C’est chose faite, avec toute la délicatesse requise. Car Schubert ne se galvaude pas. Tout au plus, a-t-il commis quelques succès faciles comme cette « marche militaire » ou cette incontournable « Truite », qui ouvriront et fermeront l’heure musicale.

 L’émotion devient tangible avec « Le joueur de vielle », extrait du « Voyage d’hiver ».  On touche le fond avec « La Jeune fille et la mort » (quatuor non évoqué ici) dont le second mouvement saisit viscéralement les aficionados du maître.

Avec la collaboration des meilleurs élèves du Conservatoire (flûte, piano, cordes, guitare, vielle), dame Almuneau s’en tire honorablement, malgré une sélection inévitable l’obligeant à tout faire rentrer dans l’heure. Les non-dits restent immenses. Ces auditions sont aussi faites pour un retour personnel aux sources. Schubert n’en finit plus de pourvoir au mélomane le plus exigeant.


Annie Almuneau


Marche militaire par un ensemble de flûtes traversières


Franz Schubert (1797-1828),

Une Schubertiade

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