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Conservatoire de musique
Quel plaisir quand la musique est bonne !
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De même que les bons marmitons mettent les petits plats dans les grands pour régaler leurs convives, les bons musiciens égrainent les partitions pour charmer leur auditoire.

Chaque printemps, le concert des orchestres est l’occasion rêvée pour le Conservatoire de rallier ses groupies dans un auditorium périphérique (salle Brassens), celui de l’école n’étant pas en mesure d’accueillir le flux.

Bien sûr, il y a la dimension affective qui agglutine les familles, venues applaudir les élèves, alignés sur une scène. Mais l’événement veut aussi qu’on brise le cadre scolaire, que l’exécutant appliqué y mette vraiment du sien et, au bout du compte, que le mélomane aborde librement le concert, sans devoir se pétrir d’indulgence.

Valentin Conte et Yvon Durnez

Au cœur des cordes, entre Vivaldi et Offenbach.

A quelques flottements près, toujours possibles (même chez les plus grands), le pari est toujours gagné.

Yvon Durnez, chef d’un orchestre à cordes éventuellement renforcé par quelques vents, s’est arrogé une première partie très honorable.

 Valentin Conte, chef d’un ensemble harmonique puis d’une formation y ajoutant cordes et vents, soit plus de 50 exécutants, a enlevé le morceau au-delà des espérances, tant son intraitable baguette ne supporte pas les moindres errements !

Au fait, qu’ont-ils donc joué ?  Strauss, Vivaldi, Borodine, Saint-Saëns (Carnaval des animaux), Tchaïkovski, Offenbach, Sherman (Mary Poppins)… Soit un florilège décapant, où s’additionnent les auditions bimensuelles, muées ce soir-là en véritable concert.