Le
Conservatoire de musique cultive aussi le sens du partage en décloisonnant
l’enseignement musical. En témoigne cette audition publique,
consacrée à la classe de cuivres, dirigée par Valentin Conte, qui
sort de la routine et étoffe son concert avec la participation de ses
invités. Il en résulte un plateau d’une trentaine d’exécutants,
issus de plusieurs disciplines distinctes et de deux ateliers :
musiques traditionnelles et cornemuses.
Aux
cuivres (trompettes, trombones, pistons, tubas), se sont donc joints
un piano, une clarinette, un violon, des saxos, des
galoubets-tambourins, des percussions, des cornemuses et des voix.
Pareil
patchwork musical ne s’improvise pas. Les partitions s’égrainent
au gré de formations diverses : trio, quatuor, etc. Des musiques
de tous horizons pourvoient à de surprenants arrangements : une
suite des Balkans, un extrait de la Symphonie du Nouveau Monde
(Dvorak), une polka (Waignein), Miouchka (Chapuis)…
Les
cuivres se dégrafent particulièrement avec le jazz (Dixieland). Au
final, tous les musiciens se sont notamment réunis pour une célèbre
mazurka comtadine, avec partition chantée par Patrice Conte
(directeur). Un pot amical, offert par l’APE, a conclu cette
formidable audition.