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Mardi 14 Mai 2013
Cinébol prend un virage ardu qui amorce la prochaine décennie
L'actuel projet associatif est dépassé... Numérique oblige !
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       Jacqueline Morel (Ville)                                              J. P. Lambertin (Conseil général)
   

Cinébol vit des moments exaltants et difficiles. « Notre projet associatif évolue, il est donc revu et corrigé », ont admis Bernard Dethan et Thierry Guidice, directeur et président, lors de l’assemblée générale qui, mardi soir, précédait l’ouverture du Fest’Art.

Fest’Art (qui succède aux Miroirs du Cinéma), fait précisément partie du chambardement nécessaire, depuis l’avènement du tout numérique en automne dernier qui a nécessité un emprunt de 150 000 € auprès d’ESIA, après l’analyse de la situation financière.

Deux consultants d’ESIA, dont Mireille Jallet, présente à la réunion, vont aider Cinébol à ne pas rater le virage. Le bilan moral 2012 s’oriente en ce sens, conforté par le soutien financier municipal et donc le passage au numérique, les travaux d’amélioration de la salle, la communication accrue, le site Internet relooké, etc. « A peine les 30 bougies de Cinébol soufflées, ces nouveaux chantiers ont démarré », rappelle Bernard Dethan, à bout de souffle. Mais pas question de ralentir la cadence ! L’étude prévisionnelle porte sur la prochaine décennie.

Plus que du pop corn

Face au surcroît des tâches, supposées par l’exposé explicite de Mireille Jallet (ESIA), un appel au renfort du bénévolat est lancé. Il n’est pas nécessaire de faire partie des 400 adhérents actuels. L’aide du tout venant est bienvenue. Car la concurrence est rude. Entre autres, il va falloir compter avec le multiplex en construction à Donzère. ESIA veille donc au grain. Confiante, son émissaire est heureuse de pouvoir citer Thierry Guidice : « Nous participons au vivre ensemble en offrant plus que du pop corn à l’entracte ! »

La fréquentation 2012 s’est maintenue avec 18513 entrées contre 22000 en 2011. Ce fléchissement est notamment dû à la transition tardive argentique-numérique et aux problèmes de programmation. Mais assez d’échanges ont perduré avec les fidèles cinéphiles autour de cordiaux buffets, comme en témoigne le rapport d’activité.

Du cinéma à la carte

 « Cinébol existe grâce à vous qui venez au moins une fois par mois au cinéma Le Clap où les données chiffrées sont enviées par la concurrence », explique le directeur aux adhérents. L’année totalise 242 films diffusés pour 1119 séances, réparties à égalité entre grand public et Art et essai.

Outre les séances courantes, il y a eu les journées du documentaire, l’art lyrique et l’art contemporain au cinéma, les Miroirs du Cinéma, des cycles de films culte, des séances film et café pour les seniors, des ciné-goûters jeune public, des séances pour les collégiens. Un partenariat avec les associations locales a permis des séances axées sur divers thèmes : handicap, l’histoire d’Oradour, Jeanne d’Arc, semaine bleue, etc.

Cet état des lieux a été approuvé à l’unanimité. Jean-Pierre Lambertin (Conseil général) et Jacqueline Morel (adjointe à la culture) ont fait chorus. Un buffet généreux a vidé la salle, aussitôt remplie par la projection du film « L’écume des jours » de Michel Gondry (France 2013) donnant le coup d’envoi du premier Fest’Arts.


Thierry Guidice et Bernard Dethan


L'assemblée générale précède l'ouverture du Fest'Arts


L’équipe bénévole lance un appel à l’aide pour relever le défi.


Les adhérents sont de tout cœur et approuvent bilans et projets.

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