Coline Serreau et la Chorale du Delta sont revenues à Mondragon qui, depuis quatre ans, figure parmi plus d’une trentaine d’étapes en Drôme-Ardèche et Vaucluse. Rappelons que la grande dame du cinéma français est aussi une musicienne invétérée et qu’elle accroche à ses basques des choristes de tous bords et trois solistes (violon, violoncelle, piano) qu’elle loge chaque été dans sa maison de campagne, à Dieulefit. Cette belle aventure dure depuis huit ans. Hélé au passage par le Syndicat d’initiative de Bollène, ce concert itinérant fait désormais halte à Mondragon.

Tant sur le plan artistique qu’humain, c’est un bonheur incommensurable, uniquement partagé dans des églises, comme l’explique Coline : « L’acoustique y est meilleure. Le lieu est toujours magnifique. Au-delà du quart d’heure de mémoire lié à notre époque expéditive, pensons au long travail des bâtisseurs d’églises. » L’état de grâce se poursuit avec les concerts : « Chaque année, nous renouvelons le répertoire. La grande musique est belle, émouvante et souvent drôle. Elle est d’une écriture complexe, mais  existe pour tout le monde. »

Patrick Rochier

Coline Serreau