Qu’importe
si la place du 18 Juin barricadée, pour cause de travaux, a dévié le
flux vers le parc de l’école Sainte-Marie. A l’entrée du Palais
gourmand, les hôtesses estiment avoir comptabilisé 1300 visiteurs par
heure. Répandu autour d’environ 400 stands jusque sur les boulevards
extérieurs de part et d’autre du Lez, la vague humaine reste
inquantifiable.
Par
où commencer ? Limitons-nous à quelques flashes. Des assiettes
franc-comtoises sont à déguster sur fond de montagnes jurassiennes.
Les terroirs de France, dont la Provence, rivalisent de saveurs
gourmandes. Le Comité de jumelage Bollène Amitiés sans frontière
s’élargit sur l’Europe. Les Piques Bouffigues marseillaises galèjent
et seront relayées le lendemain par le Gig Street Jazz.
On
quitte les chapiteaux, engorgés d’artisans, pour butiner dehors au
hasard. Le Front de gauche milite pour des jours meilleurs. La Mutuelle
Générale d’Avignon défend sa succursale bollénoise. Au gré d’un
vide-grenier, les Secours Populaire et Catholique tiennent leurs stands
respectifs, etc. Ce survol suffit à mesurer l’étendue d’un succès.
Alors que celle d’Orange bat de l’aile et semble remise en cause, la
foire Saint-Martin de Bollène tire apparemment son épingle du jeu.