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Ville de Bollène - Fête médiévale - Samedi 23 Juin 2012 
Un moyen âge timoré qui ballotte entre hier et aujourd’hui
Un flux éloquent... de pseudo-médiévistes qui ne jouent pas toujours le jeu !
La ducasse n'en reste pas moins très attractive avec les loups du Castel

Edition 2011

Vidéo = 8' 30" - Extraits filmés
 par Claude Raoux (dit Claudius
le bourreau des moines)

Sollicité à hue et à dia, le moyen âge quadrille les régions au gré de ducasses qui transcendent le passé. Le Haut Comtat Venaissin, et plus précisément Bollène et ses lanceurs de drapeaux, pourvoient au joyeux dérapage historique. Pour cette 4ème édition, la Ville n’a donc pas lésiné.

La Compagnie Vendaqui a fait un bond en arrière de huit siècles. D’où l’irruption du belliqueux Comte de Toulouse. Des moines damnés ont été jetés du haut du beffroi de la collégiale. Mais le camp des Templiers veillait à vaincre l’intrus. Les loups du Castel ont superbement dansé. L’enclave moyenâgeuse battait son plein.

Ici, un vannier, là, un calligraphiste, plus loin, un mât de cocagne et des échasses pour amuser les enfants. Et, bien sûr, un marché médiéval, un banquet, des musiciens et saltimbanques. Le tout convergeant vers le feu de la Saint-Jean. Avec du renfort associatif : Oustau du Puiei, Coffre médiéval, France Adot, Rugby-club, Tennis-club…

 

Parfait, donc ! A ceci près que trop de visiteurs, en jean et tee-shirt, ne contribuaient guère au dépaysement. Le défilé baladait trop de badauds.

 Le concours des plus beaux costumes a tout de même pu dégager quatre lauréats : 

    Olivia Prieto (fillette)
    Loïc Eymard (garçonnet)
    Renaud Besnard (homme) 
    Georgette Romann (dame)

Ce bémol traduit certaine indolence. Le flux devient celui de consommateurs, pseudo-médiévistes, qui ne jouent pas le jeu. Dommage !


Un marché médiéval... mâtiné contemporain. 

Des jeux d'antan font (momentanément) la pige aux consoles vidéo. Dis, m'man, tu m'achèteras un jeu de quilles ? 
  

C'est une attachante petite foire d'empoigne... Vous avez des bilboquets ? Bien sûr ! Et aussi un mât de cocagne, des échasses...  
   

Cunégonde d'Aboléna nous la joue incognito derrière ses lunettes noires...
   
   
C'est le campement des Templiers. On n'est plus là pour rigoler. J'peux entrer ? Non ! J'm'en tape : J'me rapproche avec mon télé ! 

C'est la belle fille aux loups. Elle a du bagout. Et vous dit tout. Sur ses braves toutous. 

Ce sont les loups du Castel. Le clou de l'édition 2012. 

Je n'ai malheureusement pas le temps développer ici...
Pour en savoir plus : http://www.les-loups-du-castel.com
    

      
     

Le temps est venu de jouer à la guerre. Les Templiers s'en mêlent...
     

Claudius a fait jeter trois moines du haut de la tour... 
M. le curé n'a pas eu le temps d'intervenir pour l'extrême onction... 
D'ailleurs, a-t-il honoré la fête de sa présence ? Si oui, je l'ai manqué... 

La fort belle Emilie Borron a exhumé ce pan d'histoire locale...
Le Comte de Toulouse et ses sbires sèment la terreur...

Vendaqui a joué et chanté les éclats de l'an 1200. Valentin Conte psalmodie le tragique épisode... 

Le temps de paix est retrouvé... Merci, ô belle Emilie ! 
Pas de vidéo, comme je l'avais vaguement envisagé. Trop de soleil, du vent, prise de son inaudible... Tant pis ! 

C'est pas tout ça, mais va falloir défiler... Les dames de la cour (alias les élues locales) sont fin prêtes. 
Les Templiers font mine de guerroyer. M'man, j'ai peur ! Mais non, bonhomme, c'est pour rire... 


Vendaqui ouvre la marche. Les lanceurs de drapeaux suivent...
   

La collégiale en a vu d'autres. Ces parades la divertissent... Mais où est M. le curé ? 
   

La jeunesse semble dubitative...    Claudius (en rouge) a trois moines sur la conscience...
   

"Li Cardelina" lance haut ses drapeaux. La population applaudit. 
   

La haute ville est assaillie... A peur... Mais, non gros bêta, j'te dis qu'c'est pour du beurre ! 
     

Cette ruée moyenâgeuse ajoute au pittoresque des ruelles du quartier du Puy. 
   

Y a le benjamin (à gauche) qui en prend de la graine. Ses aînés rendent hommage au beffroi de la collégiale. 
   

La ducasse reprend son souffle... Les ménestrels sont au top... Un jury délibère (plus beaux costumes)...
   


Georgette Romann (au centre) remporte le 1er prix (voir les autres plus haut).
   

Toujours hors concours : Cunégonde d'Aboléna. 
Elle complote avec Claudius (à gauche). 

La classe ! 

Trois (faux) moines ont donc péri. Valent-ils une prière ? Cunégonde implore le ciel. 
Son pardon m'obvient. Si fait, ma chère. Car - l'avouerai-je ? - j'ai délibérément
loupé 
le banquet médiéval, le spectacle pyrotechnique, le feu de la Saint, etc. 
Un gala m'attendait à Mondragon... Dur, dur de tout concilier !
   

Vidéo = 8' 30" - Extraits filmés
 par Claude Raoux (dit Claudius
le bourreau des moines)

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