Accompagnée
d’un groupe d’adjoints et d’employés municipaux, Marie-Claude Bompard,
maire, satisfait aux réunions de quartiers. Lundi soir, le secteur concerné était
le centre-ville. La rencontre occupait donc les locaux de l’ancien Office de
tourisme (rue Anatole-France).
Les
doléances portaient sur les problèmes habituels. Des commerçants
souhaiteraient un arrêté municipal pour des stationnements courts favorisant
la clientèle. Un double-sens sera bien respecté pour le nouvel accès direct,
envisagé depuis le cours de la République via la rue Frédéric-Mistral.
L’actuelle construction du nouvel hôpital, avenue Alphonse-Daudet, tentera de
sauvegarder les arbres existants et un trottoir praticable.
Voici
l’embarras récurrent des ordures ménagères jonchant le sol, des crottes de
chiens et autres dépôts sauvages. La terrasse d’un café est jugée trop
envahissante et bruyante pour les riverains qui demandent sa réduction. Le
Secours Populaire pâtit d’un engin motorisé encombrant et abandonné
dissimulant sa devanture, et apprécierait aussi que la Ville ne laisse pas
vides ses bacs à fleurs. D’autant que ses ronds-points, par ailleurs si
joliment fleuris, lui ont valu d’être légitimement primée.
Des
ralentisseurs, ici et là, viendraient peut-être à bout d’automobilistes
trop rapides et dotés d’autoradios insupportables. Un panneau limitant la
vitesse à 20 kilomètres/heure ne règlerait-il pas l’affaire ? Le plus
préoccupant du débat vient d’un citadin exaspéré, résidant à proximité
d’un droit passage, ne pouvant donc être interdit, où sévit notoirement la
délinquance. Des plaintes réitérées n’ont pas abouti. Madame le maire en a
pris bonne note, sans dissimuler pour autant la lenteur des procédures réparatrices.
J.
P.
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