A
Bollène, les attraits patrimoniaux restaient majoritairement
interdits par la pandémie. Sont reportés l’accès aux
monuments historiques, le salon des métiers d’art, la volière
aux pianos, le concert philharmonique, etc. Une consolation était
laissée à l’appréciation des associations locales, pour
des visiteurs masqués au compte-gouttes dans des circuits
courts balisés. On craignait une peau de chagrin. Or l’âme
du patrimoine est sauve.
En
centre ville, le groupe traditionaliste du Haut Comtat Li
Cardelina présentait
une exposition édifiante, axée sur l’école d’hier.
L’Association pour la Mise en Valeur du Patrimoine Bollénois
(AMBPV) présentait une maquette du futur musée du réfractaire
qui jouxtera l’usine
Valabrègue. L’Outil en Main valorisait les métiers
du patrimoine (et expose à l’Office de tourisme jusqu’au
30 septembre). Barry Aeria
militait toujours pour la restauration du site
troglodytique et la sauvegarde de la grotte de l’ermite.
L’Oustau dou Piuei exposait des peintures et des travaux
d’aiguilles (boutis provençal) à la chapelle des Trois
Croix. Un parcours réduit mais attachant. J.
P.
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