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Paroisse
de Bollène

Crèche vivante et messe de minuit - La tradition bousculée
L’enfant Jésus naît désormais avant l’heure
 

Lundi
24 Décembre 2012

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Le dispositif est en place à 18 heures. M. le curé jubile devant l'affluence des ouailles. Qu'en sera-t-il à minuit ? 
    


Sont-ils craquants tous les deux ! 

Evoquée avec 6 heures d’avance, la naissance de l’enfant Jésus fait désormais le plein du saint lieu sans difficulté, autour de M. le curé qui accrédite là une formule efficace, inaugurée l'an dernier. 

Depuis deux ans, la crèche vivante est en effet présentée en début de soirée. La collégiale est alors prise d’assaut et contient le flux à grand peine. Mis en scène par Yvette Riégert, les enfants de la paroisse constituent des tableaux vivants tandis que Gérard Blanc, récitant, évoque les épisodes principaux de l’avènement du Christ, ponctués par des musiciens traditionnels. 

C’est ravissant, mais au détriment de la suite. Consommée avant l’heure, la Nativité ne déplace plus beaucoup de monde à minuit. Seuls les purs et durs, pas forcément friands d’apparat, ne remplissent plus qu’un quart des bancs.

    


Avancée de 6 heures, la Nativité a fait le plein de la collégiale.          L’enfant Jésus est présenté par M. le curé.
      
Plutôt fondamentaliste, M. le curé contrebalance ici la rigueur par de la tendresse. 
Moi, je fonds... Pas vous ? 
   

Les offrandes s'accumulent...
   

   Les crèches vivantes restent une spécialité bollénoise.
   

Le trompette sonne la naissance du Divin Enfant !
   


Il est environ 19 heures. Je quitte l'office pour les joies païennes du réveillon en famille.
Eux non plus, les paroissiens ne vont pas tarder à rallier leur chaumière,
où les attendent les huîtres et la dinde rôtie... avec la bénédiction de M. le curé.
   


Consciencieusement, je suis revenu un peu avant minuit. 
La collégiale est alors aux trois quarts vide... car la Nativité est déjà consommée ! 
Inébranlable et dubitatif, le prêtre mordille sa lunette avant de chanter : "Gloire à Dieu...!"

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