Cette
rencontre au presbytère est la première d’une
série. D’une
affabilité pointilleuse, M. le curé s’est transformé
en tavernier. Des tables sont dressées. Un menu fait maison (dû à Renée)
régalera les convives qui font connaissance.
L’apparente
légèreté du ton tranche sur la gravité du propos : pourquoi
vivre et vivre pour quoi ? En filigrane, Dieu préside le débat.
C’est l’occasion d’ausculter sa foi. Sommes-nous chrétiens ?
Comment y sommes-nous parvenus ?
Chacun y va de sa propre expérience.
Deux couples (venus de Tulette et Bourg-Saint-Andéol), une mère de
famille (venue de Mondragon), une dame veuve et un adolescent (venus de
Bollène) et quelques autres témoignent. Leur point commun : ils
sont tous issus de familles pieuses, elles-mêmes soumises à pas mal
d’aléas, voire de doutes. D’où ce parcours Alpha, destiné à
ranimer la flamme.
C’est
si vaste que nous ne retiendrons ici qu’un seul mot (celui de Patrick)
qui vaut pour tous : « Jésus me prend comme je suis. »
M. le curé conclura par un exposé dense, où il cite Tolstoï via
sa « Confession en quête du sens de la vie »,
ou encore Robert Oppenheimer, père (malgré lui) de la bombe atomique, « moins
ébloui par l’homme qui a marché sur la Lune que par Jésus qui a
marché sur la Terre. »