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Bollène
Paroisse Saint-Martin
Andréa Da Angelo reprend goût à la vie en peignant
Elle ne croit pas au hasard et se questionne
sur son art mystique qui la tend vers l’autre
Jeudi
11 novembre 2010

Episodes précédents

  

  • Proposée au presbytère par M. le curé durant la foire de la Saint-Martin, une exposition était consacrée à Andréa Da Angelo, peintre et céramiste, originaire de Hasselt (Belgique) et retraitée à Bollène depuis un an. Son œuvre, aux tendances multiples, témoigne d’une vie tourmentée, tend vers la lumière divine et combat la maladie.
      

  •  « A l’âge de 6 ans, je dessinais déjà, courbée et les jambes croisées sous mon fauteuil. J’étais fragile, mes parents m’ont interdit le dessin et envoyée en colonie de vacances pour prendre l’air », explique l’artiste. Plus tard, l’entrée à l’Académie d’art lui sera refusée. Elle contourne l’obstacle avec l’histoire de l’art et le français, obtient des diplômes et enseigne ces matières.
      

  • D’autres contraintes l’éprouvent : quatre enfants difficiles à élever, un époux qui perd son emploi, une dépression nerveuse, des soins inadéquats aux effets hallucinogènes qui la mènent au seuil de la mort.
      

  • « J’ai cru mourir, dit-elle. J’ai vu les murs de ma chambre s’écrouler, je courais au-devant d’une mer houleuse, j’avançais sur les vagues et montais dans le ciel qui m’enveloppait d’une lumière irisée. » Un tableau rayonnant, presque abstrait, tente de retracer cet épisode mystique.

 

Vierge à l'enfant, inspirée des icônes russes.

  
           La beauté est dans tout
Saint-Martin, apôtre des pauvres
  • Le désir de peindre la taraude. Elle ne croit pas au hasard et se questionne sur sa destinée. A Cagnes-sur-mer, une rencontre la conforte.
      

  • Elle croise le prêtre et peintre coréen Kim Young qui lui dit : « Des œuvres religieuses ne sont pas obligatoires, la beauté est dans tout. » Elle en fait sa devise, mais ne cède rien sur le plan religieux : « Je peins un peu de tout, mais préserve une idée spirituelle. La lumière en soi se reflète sur l’autre. C’est un peu mon message. »
      

  • Paysages, fleurs, natures mortes, statuettes et autres céramiques avoisinent des icônes, une Vierge à l’enfant Jésus ou le cavalier Saint-Martin, apôtre des pauvres. Elle cite Degas ou Cézanne parmi ses références, tend jusqu’au cubisme.
      

  • Le tout dégage une émotion palpable, relayée par une quête de partage : « Je ne prétends pas à la grande foule, mais à des contacts humains. » La cible est ici atteinte. Andréa Da Angelo a su m'émouvoir. Puisse-t-elle élargir son aura au gré d’expositions futures qu’elle souhaiterait à Bollène. Contact : http://www.andrea-da-angelo.be/

  
 

Autre rendez-vous : Vendredi 27 novembre 2010 à 20h30
Chapelle du Saint-Sacrement
Veillée et nuit de prière
Affiche

 

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