Cette
22ème édition, accueillie ce dimanche à la salle Brassens,
rappelait combien le chant choral fait désormais partie intégrante du
tissu culturel et social. Après diverses restructurations, les
rencontres de chorales en passe désormais par le Foyer rural d’éducation
populaire (FRAP) du quartier de Saint-Pierre et l’organisation émérite
de Marie-Claire Aubey.
Le
noyau dur est toujours
la chorale bollénoise « A travers chants »,
dirigée par Caroline Maurel (par ailleurs très active au Conservatoire
et en milieux associatifs). Elle dirige aujourd’hui un groupe mixte à
pas variable d’une trentaine de choristes, renforcé par des membres
du Conservatoire ou de la Résidence 3ème âge Daudet.
Deux
autres chorales étaient donc invitées pour la première fois à Bollène :
« ‘Un petit air de rien », venue d’Avignon, et
« Tourne’sol », venue de Donzère.
La
première, dirigée par Bisser Kostadinov, s’est distinguée dans un répertoire
international allant du moyen âge au contemporain et une technique
vocale, parfois étrange et innovante. « Le jazz et la java »
et « Les sabots d’Hélène » y étaient
extraordinairement relookées !
La
seconde, dirigée par Bernard Guilivi, parcourait le monde avec des airs
du Pérou, du Mexique ou d’Irlande et, plus particulièrement, avec
une samba de Rio, entonnée par la salle tout entière !
« A
travers chants » occupait superbement le troisième créneau
vocal, avec des airs impérissables tels que « Ensemble »
(Goldman) ou « Ma liberté » (Aznavour) et, surtout, « Ô
nuit ! » de Rameau. Au final, les trois chorales se sont
réunies pour un chant commun, « Mon amant de Saint-Jean ».
Rendez-vous l’an prochain pour la 23ème édition.
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