Fidèle à son éthique, pour
le respect de la tradition et le plaisir du plus grand
nombre, la Ville a fait son carnaval. Déroger à de telles
réjouissances ne s'imagine pas. Seule une crise sanitaire y
est parvenue durant deux ans. Un rebond jubilatoire est
réapparu depuis l'an dernier. Avec jeux de bois,
maquillages, sculpteur de ballons, friandises à gogo.
Bigarré à souhait et escorté d'une batucada brésilienne, le
tour du centre-ville est toujours un grand brassage
intergénérationnel. Avec notamment les enfants du centre de
loisirs de Saint-Ferréol, qui ont confectionné l'immonde Carmentran, et le tribunal qui l'a jugé et brûlé, après un
réquisitoire en provençal, lu par Parlaren et ratifié par
Françoise Bouclet, adjointe à la culture, très impliquée.
J. P.