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Bollène
Bibliothèque

Conférences - Cycle "Recherches à la source"
Françoise Sagan ou « Bonjour la joie » par Monique Iordanoff

Samedi
12 Avril 2014

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Féministe convaincue, la conférencière réhabilite le mythe de Françoise Sagan.
  

Chaque printemps, le cycle de conférences « Recherches à la source » est une particularité de la bibliothèque municipale qui met en lumière un sujet littéraire ou un écrivain. Pour les abonnés du livre, c’est l’occasion de redécouvrir une œuvre ou son auteur. La saison 2014 vient de se conclure avec l’intervention de Monique Iordanoff, axée sur Françoise Sagan  ou « La petite musique du bonheur ».

C’est l’envers de « Bonjour tristesse » qui, d’emblée, a fait la gloire d’une romancière de 19 ans, l’icône toute désignée de la jeunesse dorée d’après-guerre, grisée par la fête, l’ivresse, la vitesse. L’accident de voiture, dont elle a miraculeusement réchappé, ne fera qu’accentuer la légende de celle qui aura aussi maille à partir avec la drogue ou le fisc. Désargentée, seule, malade, Sagan n’avait plus qu’à briller au panthéon des poètes maudits.

C’est là qu’intervient la conférencière pour réhabiliter le personnage, tout autant enthousiasmé par les délices de la vie. Replacée dans son contexte, Sagan se ménage du bonheur à Paris, la ville enchantée, à Cajarc (lot), son lieu natal et refuge à la campagne, avec les copains, via l’existentialisme, etc. Dès son adolescence, sa joie d’être s’éveille avec Gide et « Les nourritures terrestres »; Camus et « L’homme révolté », Rimbaud et « Les illuminations ».

En féministe convaincue, Monique Iordanoff situe Sagan et sa vingtaine de romans dans la lignée de Colette, puis bifurque vers Sartre, auquel la romancière a adressé sa fameuse « lettre d’amour ». Ce brillant exposé a émoustillé l’assistance, invitée à découvrir ou dépasser le cap de « Bonjour tristesse ».

   


Françoise Sagan (1935-2004)

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