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Prompte
à élaborer de fameuses rencontres, Evelyne Samson, bibliothécaire, a puisé
dans son stock de quoi élaborer une soirée littéraire olfactive avec des
parfums entre les lignes.
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Dépêché par l’association Asquiali, voici donc
Michaël Moisseeff, sculpteur d’arômes. Pourquoi pas ? Ses sculptures
invisibles sont des effluves échappées de bâtonnets anonymes où l’on
subodore des senteurs de pommes, d’algue marine, de gasoil.
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Trois
comédiens de la compagnie avignonnaise « Les Papillons » ont
corroboré ces fragrances par la lecture de textes choisis, notamment dus à
Suskind, Huysmans ou Delerm.
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Et surtout Zola avec « Le ventre de Paris »
où le pavillon des halles regorge de fromages, tandis que flotte dans l’air
une odeur incongrue de camembert.
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Incontournables, Rostand et sa « Tirade
du nez », extraite de « Cyrano de Bergerac »,
concluront le chapitre olfactif.
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Michaël Moisseeff, sculpteur d’arômes |
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