L’année
dernière à la même époque, le Photo-club Bollénois soufflait ses
trente bougies. Synonyme de dynamisme, cette longévité l’amenait à
décider de renforcer son impact déjà établi sur la population. D’où
une exposition printanière
s’ajoutant désormais à celle de novembre durant la foire
d’automne.
Les
deux dernières expositions s’intitulaient donc « Bollène en
noir et blanc », un retour nostalgique à l’image
argentique, puis « Sels et pixels » un mélange des
techniques et des époques. Aujourd’hui, oscillant toujours entre noir
et blanc et couleur, argentique et numérique, le thème est axé sur la
musique et la danse.
Pourquoi
ce choix ? Deux raisons peuvent l’expliquer, comme nous le révèle
le président Michel Bedin : « Deux adhérents du club fréquentent
aussi le Conservatoire de musique de Bollène, tandis que d’autres
exploitent des clichés représentatifs, glanés au cours de leurs
voyages. »
C’est
de bon augure. Lors de l’accrochage, auquel nous étions conviés,
nous avons, entre autres, remarqué : la classe de saxo en concert
à Bollène, le festival de musique africaine à Abidjan, le carnaval de
Bruxelles, le ballet Nice Méditerranée, etc.
L’expo
totalise une bonne trentaine de photos, due à onze exposants sur les
dix-huit membres que compte actuellement le club. Sept d’entre eux
restent donc dans l’ombre. En revanche, une nouvelle recrue, Victoria
Granéro (20 ans), venue de Mondragon, apporte du sang neuf et régénère
l’effectif.