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Ville
de Bollène
Le Photo-club fait son « show » annuel à l’hôtel de ville  
La tête dans les étoiles, les photographes ont barboté dans les plans d’eau du monde 
Vendredi
21 octobre 2011

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  C'est l'adjointe à la culture (au centre) qui parle du "show des papys photographes"...  Je suis d'accord avec elle ! 
      

Une récente visite des coulisses montrait nos traqueurs d’images en plein travail. D’où cette énième exposition, comme le rappelle Jacqueline Morel-Piétrus, adjointe à la culture : « Depuis 1983, d’une ponctualité sans faille, quand se profile la foire de la Saint-Martin, le salon de la photo fait son show. Pour le cru 2011, les papys photographes nous baladent au bord de l’eau. »

Conscients d’une évolution nécessaire, sans toutefois rallier l’avant-garde fumeuse du fameux Salon d’Arles, lesdits papys « n’oseraient plus montrer aujourd’hui leurs premiers clichés. » Au fil des ans, quelques jeunes recrues sont venues émoustiller ces artisans de l’image. Le passage au numérique a aussi favorisé quelques audaces. 

Au bout du compte, certaine sagesse demeure, comme l’observe Marie-Claude Bompard, maire : « L’instantanéité et le naturel sont ici privilégiés, à l’inverse de l’artifice des couvertures de magazine. Classé 8ème, entre le cinéma et la BD, la photographie ne saurait, pour autant, être un art mineur. »   

Onze exposants nous penchent donc « Au bord de l’eau ». Pourquoi pas ? Le défi consiste à dépasser l’évidente qualité photogénique des plans d’eau aux reflets charmeurs, embrasés par le soleil couchant.

Le speech du président...

  

Une pointe d’ironie peut salutairement dévier le regard. C’est là qu’opère magistralement Serge Iordanoff, dont les architectures relèguent l’eau au second plan (Bilbao). Jean-Frédéric Marquis enjambe le Rhône par d’autres ponts que celui du trop fameux pont d’Avignon. Jean Petitimbert laisse hors champ le nom moins célèbre château d’Azay-le-Rideau.

Michel Bedin nous arrime sur les filets du Cap d’Agde. A New York, François Alary préfère les zones pétrolifères aux tours de Manhattan. En Indonésie, Christophe Pays éclipse l’eau au profit d’un temple. James Léger capte le vol des mouettes au-dessus des Baconniers. Henri Marcinno lève aussi les yeux sur les fanions multicolores du port de La Rochelle.

Jean-Paul Petitimbert pénètre les gris profonds des plages philippines. Emily Mir effleure une fontaine londonienne. Myriam Nempeque grouille parmi les « invités des eaux ».

Ce sont là quelques-uns des « écarts », plus ou moins nécessaires à la création. A vous de découvrir leur vaste étendue. Exposition à l’hôtel de ville (salle des Pas Perdus) jusqu’au 18 novembre. Entrée libre.

Le tout-Bollène s'est déplacé. C'est une longue histoire d'amour...

   

Les exposants soutenus par les élus au cœur d’un vernissage élégant.   

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