La relative étroitesse du parc contenait difficilement le flux autour
de Monument aux Morts. Elus, porte-drapeaux, gendarmes, pompiers,
enfants des écoles, Croix Rouge et Bollénois pourvoyaient au « sursaut
patriotique » auquel a fait allusion Claude Besnard,
conseiller.
Son discours a suivi celui d’une écolière, puis relayé celui du
ministère. Madame le maire a enchaîné et évoqué « le
clairon Delaluque qui rampe dans la boue sous les rafales avant de
retrouver la sonnerie du Cessez-le-feu qu’il avait oubliée. »
Cet ultime épisode est celui « de la grande guerre, dite la
der des ders comme on l’espérait, et qui a coûté 9 millions de
morts, dont 1,4 million en France et 270 à Bollène. »
Cette évocation sombre s’est conclue par un pot fraternel à l’hôtel
de ville.