Accueil   Reportages  Vidéos   Thèmes    Associations    Services   Historique      Archives     Voyages     Contact     

Episodes précédents
              

Interdit d’accès depuis une décennie par un arrêté municipal, à cause du risque d’éboulement d’une falaise, le site troglodytique de Barry restait en arrière-plan d’actions parallèles entretenant, vaille que vaille, la ferveur de l’association de défense Barry Aeria (voir plus bas). Or, une assemblée générale euphorisante, tenue à l’espace Ripert, vient d’apporter un heureux dénouement, en présence de Claude Raoux, premier adjoint au maire, et Georgette Simon, responsable du service patrimoine. 

Témoin de l’embellie, une nombreuse assistance s’est empressée d’acquérir un ouvrage sur Barry, fraîchement publié par l’association. Une exposition sur le même thème présentait des peintures dues à Christiane Vigli, Robert Rieux-Arnaud et Brau, et une maquette du village troglodytique, due à Sylvie Gulielmo. 

Bilan moral 2018

Le rapport de Claude Dalmas, président, porte donc sur des actions parallèles, hors du périmètre jusque-là interdit. En voici l’essentiel : pique-nique pascal intergénérationnel à la source du Planas (précédé l’avant-veille d’un nettoyage des lieux), visite de l’ouverture des travaux de sécurisation par la Ville, randonnée découverte en partenariat avec l’AEPV (Association des élus du patrimoine de Vaucluse), découverte des orchidées sauvages de Barry, chantier de vacances avec un groupe d’adolescents venus d’Avesnes-les-Auberts (Nord).
 
Le bilan se poursuit avec le stand tenu en ville lors de la journée des associations, l’inauguration du nouveau local associatif (situé dans la Maison Florence Forns) et une exposition lors des journées du patrimoine, la poursuite du nettoyage et débroussaillage en partenariat avec des bénévoles du géocaching (via GPS).

Stéphane Bern octroie 198 000 €

Autres actions : contacts avec des propriétaires de parcelles à Barry, amélioration du site Internet, finalisation du dosser d’intérêt général et suivi du dossier transmis à Stéphane Berg qui, cerise sur le gâteau, parmi 250 candidats voulant sauver un site en péril, aboutit à une subvention de 198 000 € pour Barry, allouée à la municipalité de Bollène.

Les objectifs 2019 reprennent les mêmes actions dont lundi pascal bucolique (22 avril), redécouverte de Barry avec l’AEPV, accueil d’enfants du groupe Li Cardelina, journée Géolympiade au Château La Croix Chabrières, reconduction du chantier vacances avec les ados venus d’Avesnes-les-Auberts (Nord), journées du patrimoine, journée géocaching, poursuite débroussaillage, restauration bornage existant, etc.

Réouverture partielle au public

Barry Aeria doit s’aligner sur les impératifs de la Ville, par la voix de Claude Raoux et Georgette Simon, et un diaporama explicite. La constitution des dossiers et les lenteurs administratives ont retardé d’autant la restauration, étalée sur plusieurs années pour un coût total de 2,5 millions d’euros. La falaise dangereuse ne l’est partiellement plus, car sécurisée depuis l’entrée du site jusqu’à la chapelle Notre-Dame de Bonne Espérance. Sur cette large portion, s’installe actuellement le chantier de réhabilitation de l’habitat troglodytique par une entreprise agréée, via le cabinet Reppelin et la DREAL. 

Les travaux s’étaleront de mars à juin. Ils se poursuivront plus tard par-delà la chapelle et reconstitueront notamment les resclauses écroulées (murets de pierre).

Dans l’immédiat, la zone sécurisée est donc ouverte aux travaux, mais aussi de nouveau accessible aux "barrystes" (inconditionnels de Barry), qu’ils soient ou non membres de Barry Aeria. Un dialogue passionné, entre eux et les représentants de la Ville, contenait mal leur impatience, apaisée toutefois par le verre prometteur de l’amitié.       A consulter : www.barry-aeria.fr.                         J. P.