Face
à l’interdiction d’accès du site troglodytique de Barry, depuis
2009, pour cause de risque d’éboulement, l’association de
sauvegarde Barry Aeria reste sur le qui-vive et donc en quête d’une
réelle reprise d’activité, autres que ses actions parallèles
telles que balades instructives en zone autorisée, conférences ou
expositions. Or il y aurait du nouveau. Lors d’une récente visite
du site, la Ville annonçait le début des travaux de sécurisation
de deux falaises, et donc la réouverture prochaine du site. Mais
Barry Aeria reste sceptique, tant sont lourdes les procédures
administratives.
Les
opérations de substitution restent donc à l’ordre du jour. Mais à
ce niveau, il y a aussi du nouveau. La dernière balade sur Barry ne
concernait plus seulement le président Claude Dalmas et ses hôtes
habituels. Elle s’est enrichie de l’adhésion de l’Association
des élus du patrimoine de Vaucluse (AEPV), représentée par son président
Vincent Faure (qui partage ce poste avec Valérie Capron). En retour,
Barry Aeria fait désormais partie d’AEPV, tant sont évidentes les
affinités.
Créée
depuis trois ans et basée à Avignon, l’AEPV est ouverte aux élus
des communes du département, associations de défense du patrimoine
ou simples citoyens. Une verve communicative anime son président :
« Notre but est de conserver les archives, sécuriser,
restaurer ou d’organiser des journées thématiques. Nos adhésions
ont rapidement doublé en passant de 15 à 30. »
Les
villes actuellement adhérentes sont L’Isle-sur-la-Sorgue, Sainte-Cécile-les-Vignes,
Violès, Camaret, Pernes-les-Fontaines, Ménerbes, le Thor, etc.
Sarrians et Cairanne seront de prochaines étapes. La Ville de Bollène
ne s’engage pas directement (mais seulement Barry Aeria).
J
. P.
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