Accueil   Reportages  Vidéos   Thèmes    Associations    Services   Historique     Archives    Voyages    Contact      

Bollène
BIP - Front de Gauche
Créer et résister avec Ricardo Montserrat Vendredi
14 Mars 2014

  Episodes précédents   


Serge Fiori ouvre le débat.

Engagement et convivialité, l’un ne va pas sans l’autre. Cette équation toute simple vient de mettre en relation le Front de gauche et Bollène-Information-Pluralisme (BIP) pour une soirée, forcément fédératrice, proposée à l’Espace de l’Amitié. A quelques jours d’une échéance électorale, ce rassemblement combatif comptait bien pour un prodigieux meeting.

« Créer, c’est résister. » Cet adage, emprunté au grand résistant Stéphane Hessel, fleurit volontiers dans la sphère de la BIP. Pour éviter d’enfoncer des portes ouvertes, il fallait placer la barre assez haut. C’est chose faite, ce soir-là, avec Ricardo Montserrat, dramaturge antifasciste, qui répond ici à la question posée par Serge Fiori, ténor du Front de gauche : « Comment l’art, la culture, en plus du plaisir, contribuent-ils à l’éducation historique et politique des citoyens ? »

Chemins de liberté  

Le spectacle de Ricardo Montserrat répond au-delà des espérances, même si ses transes et son verbe fiévreux, qui vont jusqu’à le faire monter sur la table, suppléent parfois l’inintelligibilité du discours. Pétri d’ardeur pour la défense des opprimés, il brocarde les dictateurs de tout poil. Hitler, Pinochet, Franco font partie du casting. Ses « Chemins de liberté » n’ont de cesse « de mettre en exergue l’extraordinaire capacité de résistance à l’adversité et à l’humiliation des petites gens, dont l‘inventivité et la rêverie permettent cependant l’espérance d’un monde meilleur. »

La densité du propos est habilement rythmée par deux superbes guitaristes flamencos, Eric Fernandez et son fils Enzo. Ils adoucissent mélodieusement la charge du canon et l’on regrette de ne pas les entendre davantage.

Arrosé par le bon cru VGC (www.vignes84.fr), une auberge espagnole, à la hauteur de l’événement, a formidablement conclu ce coup d’éclat médiatique, qui a redonné foi et bonne conscience aux militants égarés.


Laetitia Hivin et Jo Méjean, militantes aguerries

Plus qu'une conférence, c'est une tragédie.

Ricardo Montserrat brocarde les dictateurs.                  Eric Fernandez (à droite) et son fils Enzo, guitaristes.

Des militants regonflés à bloc par un spectacle engagé.

   
Une extraordinaire auberge espagnole, aussi goûteuse que conviviale.

e

Haut de pag