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Peinture
Saint-Just d'Ardèche
Suivons Anany sur les chemins de l’âme
Habitée par un don qui la taraude depuis toujours,
l'artiste obéit au processus inné de création
Jeudi 
6 janvier 2011

Musique en son écrin (St-Paul-trois-Châteaux)

     Vidéo (en chantier)

L’Hôtel de Bimard, à Saint-Paul-trois-Châteaux, n’est pas seulement ce haut lieu festivalier, nommé « Musique en son écrin ». En hôte attentionné, Lionel de Bimard élargit son audience avec une pléiade d’artistes, peintres et sculpteurs, dont les œuvres ajoutent à l’attrait des concerts.

Pour août prochain, une nouvelle venue est annoncée. Prenant les devants, Anany, peintre, nous accueille en sa future galerie à Saint-Just d’Ardèche : 100 m2 au rez-de-chaussée d’une maison labyrinthique, entourée de larges arpents de terre. C’est là, avant son passage chez Lionel de Bimard, que devrait éclore sa collection « Feel Atma ».

Les chemins de l’âme y sont déjà tracés. On n’y avance qu’à pas feutrés. « Le don est en moi, je l’ai mûri, poussée par une envie qui ne s’explique pas mais tend vers une abstraction lyrique, tentée de symbolisme », nous confie Anany.  

Un maillon de la collection "Feel Atma"

 

          Peintre de l’invisible

L’atavisme s’accroît depuis son départ de Bruxelles pour le Midi coloré de la France : « L’impact joue sur l’artiste. Je cuisine mes pigments. Chaque œuvre a sa tonalité unique. » Que peint-elle ? La réponse fuse : « L’invisible qui domine le réel, car le silence est aussi une conversation. La grâce permet alors la connexion des choses. »

Seule une technique éprouvée peut valider ce doux délire par un passage à l’acte rationnel. Alors, le regard de l’autre prend le relais. De grands formats verticaux privilégient effectivement des « vides ». Miracle : on y pénètre ! En fait d’abstraction, les huiles et les encres de Chine ménagent une once de figuration pour titiller notre imaginaire. Cette habileté est celle des maîtres.

Interrogée sur les devanciers qui la branchent, Anany cite Zao Wou-ki, Alschinsky ou Garouste qui ajoutent à son passage par l’Académie de Bruxelles. « J’ai des années de travail derrière moi, des œuvres rangées, c’est ma bible. Mais il faut du temps pour se forger une personnalité, devenir unique, » affirme-t-elle. Le processus est en marche. 

                                                                                  A suivre…

De grands "vides" où sévit l'invisible...  

      

Ne pas trop se fier à son air doucereux... Anany veille au bord du "vide" pour nous y basculer... A chacun d'y échafauder son voyage ! 

   

Non, ce n'est l'Olympia de Manet... mais un plagiat pour rire au gré d'une pause involontaire ! 

    

Zao Wou-ki compte parmi ses maîtres. Mais il est temps de percer en tant qu'unique !

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