En une
dizaine de morceaux choisis dans le vaste répertoire traditionnel, la classe de
galoubet-tambourin parcourt allègrement les siècles. En témoigne cette dernière
audition publique à l’espace culturel. Patrice Conte et sa demi-douzaine d’élèves
ont offert au public un concert attachant, immanquablement ancré dans son
contexte historique, évoqué entre chaque partition. Le folklore de Provence
s’y taille une part prépondérante. Mais pas seulement. Des variations
mozartiennes sur « Ah, vous dirai-je maman » ou la « chanson
douce » d’Henri Salvador côtoient un air purement provençal dû à
Maurice Maréchal. En tant que compositeur, le professeur pourvoit aussi au
cocktail musical avec des polkas de son cru. Cette part de vécu enrôle
d’autant mieux les exécutants, mais aussi l’assistance, conviée à un
dialogue confidentiel. J.
P.
