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Il compte parmi les doyens du village dont il
est la mémoire vivante.
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En 2002, pour le cinquantenaire de
l’usine hydroélectrique André-Blondel, c’était une des « voix du canal de Donzère-Mondragon ».
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Il a cultivé les terres qui bordent le Rhône
et a souvent dû composer avec les inondations. Il connaît aussi les légendes du fleuve qu’il a plusieurs fois évoquées pour la télévision régionale
(FR3).
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En poète paysan, il est l’auteur de la
« Cansoun dou Drac » (chanson du Drac), leitmotiv de la fête médiévale dont la 37ème édition s’est déroulée en mai dernier.
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Aujourd’hui retraité, il écoule à la foire
ses vieux outils de cultivateur, mais en garde quelques-uns.
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Témoin ces confidences ironiques :
« Comme je ne suis pas encore trop vieux, je viens de planter 42 oliviers, 30 noyers, 50 chênes truffiers, quelques cerisiers. Soit
environ 150 arbres. J’espère avoir le temps de profiter des récoltes ! »
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